Dossier SOSUMO : le pr ?sident du s ?nat refuse de se laisser mouiller

lundi 4 octobre 2010,par Jean Bosco Nzosaba

L’ancien premier vice-président de la République et actuel président du sénat, Gabriel Ntisezerana, affirme être tombé des nues en apprenant qu’une certaine opinion veut l’impliquer dans le dossier SOSUMO. Il dément catégoriquement toutes les allégations selon lesquelles il aurait usé de son pouvoir pour protéger le Directeur général la SOSUMO, Alexis Ntaconzoba. Ce dernier est actuellement sous les verrous pour détournements et malversations. « Je n’ai jamais été le fournisseur de la SOSUMO en carburant ou en fertilisants ; que celui qui a des preuves sur ça les fournisse à la justice  », a-t-il déclaré via la radio Rema-FM. Le Directeur Général de la Société sucrière du Moso, Alexis Ntaconzoba est en prison depuis le 1er octobre 2010 suite aux malversations économiques qui ont eu lieu au sein de cette unique sucrerie publique du sud est du Burundi. Sur initiative du député Léonard Nyangoma, le sénat avait initié des enquêtes pour se rendre compte de la situation financières de l’entreprise. Ce député de l’opposition avait fait venir le ministre du commerce de l’époque devant l’Assemblée nationale pour répondre aux questions orales. L’ancienne ministre du Commerce, Euphrasie Bigirimana, a, à l’époque, affirmé devant les députés que la santé financière de cette entreprise était très mauvaise. Mais au même moment, le 2ème Vice-président de la République, Gabriel Ntisezerana, en charge des questions économiques, clamait haut et fort que la Sosumo se porte à merveille. D’où les suspicions qui pèsent sur lui au moment où les faits de malversations paraissent avérés.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)