Ngozi : recrudescence de l’ins ?curit ? li ?e aux jugements non ex ?cut ?s

lundi 25 octobre 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Au lendemain de l’entrée en lice des nouvelles institutions, l’insécurité tend encore à se généraliser dans le pays. Les bandits armés ou les rebelles « new generation  » reprennent du poil de la bête, en particulier dans les zones qui jouxtent la réserve de la Rukoko ou la forêt de la Kibira. Mais la non-exécution des jugements rendus constitue un autre ressort de ce regain de violences, en l’occurrence en province de Ngozi. Selon les autorités administratives et policières de cette province du Nord du pays, il s’agit spécialement des jugements rendus en matière foncière. Les propriétés foncières continuent à s’amenuiser alors qu’elles constituent l’essentiel de la richesse de leurs propriétaires. Il n’est pas rare de voir des justiciables, qui, bien que parties gagnantes, ne bénéficient pas des effets de l’exécution des jugements rendus, pendant que les parties perdantes continuent à jouir des biens perdus par les procès malgré l’exécution des sentences rendues. Une situation qui, selon les autorités serait l’origine de conflits sociaux ayant des fois abouti à des règlements de comptes régulièrement constatés. Ce genre de criminalité, estiment-elles, pourrait être maîtrisé, grâce à un suivi régulier du strict respect par toutes les parties de l’exécution prononcée par les juridictions.

 

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