Table ronde des bailleurs de fonds du Burundi

vendredi 25 mai 2007,par oag

La table ronde des partenaires du Burundi ouvert ce jeudi le 24 mai 2007 par le président de la République du Burundi au palais des congrès de Kigobe a vu la participation de 57 délégations.

Dans son discours, le président Nkurunziza a signalé que cette table ronde reprend dans son ensemble les principaux objectifs de reconstruction du pays et de consolidation de la paix. Il traduit pour les 4 prochaines années les orientations du gouvernement contenues dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), a-t-il continué.

Il a précisé que dans son ensemble, le programme d’actions prioritaires nécessite un financement global de 1,320 milliards de dollars américains dont 785 millions sont déjà programmés. Il est question aujourd’hui de mobiliser un financement additionnel équivalant à 534,7 millions de dollars.

Le chef de l’Etat burundais a promis que le gouvernement burundais va gérer en bon père de famille ces fonds dans le souci d’en faire bénéficier au maximum tout le peuple burundais.

A la même occasion, le Représentant exécutif du secrétaire général des Nations Unies M. Youssef Mahmoud, au non du SG des Nations unies a salué les efforts de réforme déjà consentis par le gouvernement burundais. Il a indiqué que ces efforts méritent d’être salués, encouragés et mis en perspective avec les objectifs du millénaire pour le développement.

Le ministre Norvégien de l’aide au développement, M. Erik Solheim, co-parrain de la table ronde au côté de M. Bert G. Koenders, ministre de la coopération et au développement des Pays Bas a, à son tour, félicité le Burundi du resserrement particulièrement visible ces derniers mois, des liens entre le gouvernement, les médias et la société civile, ainsi que l’attention portée à la problématique de la corruption et à la situation des droits de l’homme. Pour lui, la création d’une commission indépendante des droits de l’homme va marquer une étape importante.

Dans ce contexte, il espère que les affaires tragiques de Gatumba et de Muyinga seront éclaircies d’une manière juste et digne. Il a indiqué que pour la poursuite de la stabilisation, les négociations entre les autorités et le Palipehutu FNL doivent aboutir à un accord de paix définitif. Il a ajouté qu’il a confiance aux pays de l’Initiative régionale et au Facilitateur pour mener ces négociations à bon terme.

Il s’est aussi réjouit du fait que la population à la base a été associée dans l’élaboration du CSLP. Les pays scandinaves étant les plus féministes du monde, il a dit qu’il a été frappé par la présence élevé des femmes dans les institutions burundaises. Il a indiqué que la Norvège fera exception à la loi de son gouvernement en appuyant le Burundi.

Source : ABP

 

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