Cap sur l’ ?laboration du CSLP, seconde g ?n ?ration

lundi 15 novembre 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Le président de la République, M. Pierre Nkurunziza a officiellement lancé, le 12 novembre, à l’hôtel KAMOTEL de Kayanza (nord du Burundi) les travaux d’élaboration du cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté (CSLP), seconde génération. Ses deux vice-présidents de la République ont aussi pris part à ces travaux, à côté des membres du parlement et du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques et consulaires, des représentants des organisations internationales, des gouverneurs de provinces et des hauts cadres de l’administration. Le président Nkurunziza a rappelé que le premier CSLP adopté en septembre 2006 avait mis en priorité quatre axes stratégiques fondés sur la bonne gouvernance et la sécurité, la croissance équitablement partagée, la promotion du capital humain et la lutte contre le SIDA. Ainsi, l’évaluation des résultats enregistrés au cours des trois premières années de son exécution révèle que des progrès appréciables ont été accomplis. Cependant, des efforts sont encore à consentir pour aller de l’avant surtout dans le domaine économique où la croissance projetée n’a pas été atteinte alors que c’était une option fondamentale du premier CSLP. Sur ce, il a indiqué que les résultats enregistrés sont instructifs pour l’avenir et que pour ce nouveau CSLP, le gouvernement s’engage à soutenir l’investissement dans les domaines porteurs de croissance comme l’agriculture, l’industrie, les mines, le tourisme, l’énergie, les infrastructures et les nouvelles technologies. De même, les débats envisagés dans le cadre du CSLP II prendront en compte l’intégration régionale du pays et l’intérêt supérieur du peuple burundais. Il a demandé aux partenaires leur concours financier et technique nécessaire pour l’élaboration de ce CSLP II qui, selon les prévisions, sera mis en place en juin 2011. Au nom des partenaires du développement, la représentante de la banque mondiale au Burundi a félicité le gouvernement pour son effort et a demandé que l’élaboration du CSLP II inclue tous les intervenants tant nationaux qu’internationaux. Elle a ajouté que sa réussite nécessitera une mobilisation des ressources en provenance externe et interne. La banque mondiale, a-t-elle poursuivi, s’engage encore à soutenir le Burundi pour promouvoir le développement du pays. Les interventions de certains représentants des organisations internationales et des chefs de missions diplomatiques ont beaucoup tablé sur le renforcement de la sécurité et l’inclusion de la société civile et des membres de l’opposition dans le processus de développement économique. Bref, ils ont réitéré leur ferme engagement dans le processus de l’élaboration du CSLP II.

 

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