La Banque Mondiale r ?it ?re sa promesse de rester aux c ?t ?s des Burundais

lundi 24 janvier 2011,par Jean Bosco Nzosaba

C’était du bluff. La Banque Mondiale n’est pas sur le point de tourner le dos au Burundi, en dépit de quelques cas de dérapages avérés au chapitre de la corruption et des malversations économiques. Selon John McIntyre, directeur des opérations pour le Burundi, l’Ouganda et la Tanzanie à la Banque mondiale, la collaboration entre le Burundi et la Banque mondiale (BM) est au beau fixe. Il l’a officiellement déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue le 21 mai à l’issue d’une visite de travail au Burundi. « la Banque n’a pas la moindre intention de suspendre ses financements au Burundi, les deux financements de son institution en cours pour le Burundi sont des dons ;s’agissant de l’écart entre les dépenses et les recettes nationales au Burundi, le gouvernement doit prendre des mesures pour gérer ses dépenses afin d’améliorer les recettes et de gérer les frais de fonctionnement de l’Etat, notamment en réduisant progressivement le budget alloué à la sécurité au fur et à mesure que la paix durable s’instaure  », a-t-il déclaré. Selon la représente de la Banque mondiale au Burundi Mme Mercy Tembo, dans l’accord de financement entre le Burundi et la Banque mondiale, il est stipulé que la REGIDESO est l’agence d’exécution. La question qui se pose est de connaître les implications de la séparation de cette agence en deux. Pour la Banque mondiale c’est une question juridique et une question de résultats, parce qu’elle est préoccupée par l’accès à l’eau et à l’électricité par la population mais le Burundi est un pays souverain dans ses décisions.

 

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