Le 1er mars 11, le général-major Godefroid Niyombare, chef d’état-major général (EMG) de la Force de défense nationale (FDN) a rendu un vibrant hommage aux militaires burundais tombés récemment sur le champ d’honneur en Somalie. Ils ont été fauchés par la main rebelle al-Shabaab au moment où ils opéraient dans ce pays « sous le chapitre VI  » qui régit le mandat de la Mission africaine en Somalie (AMISOM). Lors d’un point de presse tenu dans les locaux de l’EMG, le général-major Niyombare, a encouragé tous les militaires de garder la même détermination pour aider le peuple somalien à recouvrer la paix et la sécurité. Il a précisé que l’EMG déplore la mort de « quelques militaires burundais  » (dont il s’est refusé de préciser le nombre pour des raisons de déontologie militaire), tués pendant des combats « intenses  » ayant opposé depuis le mercredi 23 février 2011 les troupes coalisés des forces gouvernementales somaliennes et de l’AMISOM contre la coalition insurrectionnelle formée par les groupes armés Al Shabaab et Hisbul-Islam. A cette occasion, a-t-il affirmé, les forces gouvernementales somaliennes, appuyées par celles de l’AMISOM, ont réussi à arracher aux insurgés deux positions stratégiques dénommées « Khashandigha  » et « Milk Factory  ». Le chef d’EMG a rappelé que la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies du 19 janvier 2007 a autorisé le déploiement de l’AMISOM pour une période de six mois et opérant sous le chapitre VI. Le mandant de l’AMISOM, a-t-il fait remarquer, est de soutenir le gouvernement fédéral somalien de transition dans ses efforts de restaurer et stabiliser la paix et la sécurité en vue d’un dialogue inclusif entre les Somaliens, protéger le personnel, les locaux, les installations, les matériels ainsi que d’assurer la sécurité de son personnel. Pour rappel, sur demande de l’Union africaine, l’Ouganda et le Burundi déployé leurs bataillons en Somalie, en mars et décembre 2007. Le Burundi compte actuellement quatre bataillons dans le cadre de sa participation à l’AMISOM.