Le projet PRODEMA n ? des cendres du PRASAB

mercredi 23 mars 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Dans le secteur agricole, le projet PRASAB a cédé la place au Projet de productivité et de développement des marchés agricoles (PRODEMA). Les responsables de ce nouveau projet sont entrain d’en expliquer la philosophie auprès de la population. Ils en arrivent à Makamba, sud du pas. Selon Isidore Toyi, responsable national du suivi-évaluation du PRODEMA, le PRODEMA a la mission d’améliorer la productivité des cultures et des animaux d’élevage en permettant aux agri-éleveurs d’avoir accès aux nouvelles technologies et améliorer l’accès aux marchés. Le PRODEMA interviendra dans l’appui aux investissements productifs, le développement de l’irrigation et la réhabilitation des pistes d’accès aux marais aménagés. La Banque mondiale a mis en place un fonds s’élevant à près de 43 millions de dollars américains pour la réalisation des projets touchant essentiellement les domaines de l’agriculture et de l’élevage. La priorité sera accordée aux cultures ayant un potentiel de productivité élevée en l’occurrence le riz et la banane. L’élevage du bovin laitier sera lui aussi privilégié. Dans les deux cas, le PRODEMA est prêt à financer toute la filière, de la production jusqu’à la transformation. Le PRODEMA financera ponctuellement les cultures de seconde priorité. Il s’agit de la pomme de terre, du manioc, des fruits et légumes, et le thé. Seules les associations seront financées. Des projets individuels ne sont pas éligibles. M. Toyi révèle que 503 sous-projets seront financés au cours de l’année 2011 dans les provinces Bururi, Makamba et Rutana. Le plafond pour un sous-projet est fixé à 50.000 dollars américains en tenant compte de sa consistance. Notons que le PRODEMA intervient dans dix provinces à savoir Makamba, Bururi, Rutana, Mwaro, Muramvya, Bubanza, Ngozi, Muyinga, Kirundo et Cankuzo.

 

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