C’est une première dans le pays. La visite, au Burundi, du directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI), M. Mark William Plant. Il a été reçu en audience par le deuxième vice-président de la République, M. Gervais Rufyikiri. C’était le 24 mars 11. Cette personnalité du Fonds Monétaire International échange avec les autorités burundaises sur l’étape déjà franchie dans la gestion des finances publiques, le programme de la lutte contre la corruption et le besoin d’un appui considérable au développement socio-économique. Selon le deuxième vice-président de la République, le directeur adjoint du FMI a beaucoup apprécié le pas franchi dans la restauration de la paix, ainsi que dans le secteur de la gouvernance. « Il est nécessaire que le FMI reste aux côtés du Burundi en ce qui concerne l’appui au développement et je dois rappeler qu’il n’y a pas de conditionnalités de la part du FMI puisque cette institution travaille sur base des programmes établis  », précise le 2ème vice-président de la République. Reste que le FMI demande au gouvernement du Burundi d’insister sur la bonne gestion des finances publiques et de renforcer la lutte contre la corruption et les malversations économiques. « Il y a des problèmes qui sont difficiles ici au Burundi, mais ce qui est important c’est de constater les progrès qui ont été faits, et le partenariat entre le Burundi et le FMI ainsi que le soutien de la communauté internationale envers le Burundi  », a souligné, de son côté, le directeur adjoint du FMI.