Le Pr ?sident de l’OLUCOME bri ?vement arr ?t ? par la police

vendredi 8 avril 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Cela fait déjà deux ans qu’une main criminelle jusque là inconnue a cruellement fauché l’ancien vice-président de l’Observatoire du lutte contre la corruption et les malversations économiques, Ernest Manirumva. Les organisations burundaises de la société civile engagées, depuis déjà deux ans, jour pour jour, dans la croisade « Justice pour Ernest Manirumva  » ont organisé, du 4 au 9 avril 2011, une semaine pleine d’activités liées à cette vaste croisade citoyenne. Elles en étaient à une marche manifestation, ce vendredi, le 8 avril 2011, pour exprimer leur courroux. Mais leur mouvement a mal tourné car la manifestation a été vite étouffée par la police. Au moment où les membres de ces associations s’apprêtaient à débuter la manifestation au siège de la ligue ITEKA, la police est intervenue pour les en empêcher en prenant par force les écrits qu’ils avaient préparés. Sur les différents écrits exhibés peu avant l’arrivée de la police, les associations de la société civile invitaient la justice à faire diligence pour que l’affaire Manirumva puisse être clôturée par des sanctions à l’endroit des auteurs de son assassinat. Au cours de cette tentative de manifestation, la police a également interpellée le Président de l’OLUCOME Gabriel Rufyiri, et un membre de son personnel chargé de l’écoute des dénonciations du nom de Claver Irambona. Il a été relâché dans l’après-midi, le même jour. Malgré cette mesure de la police visant à empêcher la manifestation, le Président du Forum de la Société civile Pacifique Nininahazwe a indiqué à la presse que la société civile ne va pas se décourager, elle entend continuer à faire pression, pour que le dossier de Manirumva soit clôturé par les sanctions des auteurs de son assassinat.

 

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