Le coordonnateur du Projet d’urgence de démobilisation et de réintégration transitoire des ex-combattants (PDRT), M. Jéroboam Nzikobanyanka a indiqué vendredi au cours d’une conférence de presse que ce projet sera clôturé le 31 décembre 2011. Ce projet a concerné les ex-combattants du FNL (Forces nationales de libération) ainsi que le précédent Programme national de démobilisation et de réintégration et de réinsertion (PNDRR) qui a concerné les ex-combattants du CNDD-FDD. Au total, 64.130 ex-combattants et gardiens de la paix, dont 620 enfants, 6.504 adultes du FNL et du FNL-dissident, 27.000 démobilisés du CNDD-FDD et 30.000 gardiens de la paix recrutés pendant la guerre pour combattre aux cotés des forces gouvernementales, ont été concernés par le PDRT, a indiqué M. Nzikobanyanka. Les montants qui ont été disponibilisés par la Banque mondiale pour financer le PDRT s’élèvent à 22 millions de dollars américains, mais 14 millions ont été déjà utilisés, tandis que le budget du PNDDR s’élevait à74 millions de dollars. S’agissant du volet démobilisation du PDRT, M. Nzikobanyanka a indiqué que 6.504 ex-combattants adultes du FNL et du FNL-dissident sur les 6.564 prévus ont été déjà démobilisés, soit 99,1% au moment où plus de 98% d’ex-combattants ont déjà reçu les trois tranches de réinsertion. Seulement, 83 bénéficiaires restent introuvables. A ces derniers ou à leurs ayant droits, il leur a lancé un appel pour qu’ils viennent aux services du PDRT pour communiquer leur compte bancaire. S’agissant de l’appui à la réintégration socio-économique, sur les 7.415 ex-combattants adultes identifiés, 7.326 ont déjà eu leurs appuis, soit 600.000 FBu (580 dollars américains) chacun. Le coordonnateur du PDRT a indiqué que 70 n’ont pas encore répondu à ce programme qui les attend toujours. Quant à la réintégration sociale, les activités avancent normalement, selon M. Nzikobanyanka. L’identification des ex-combattants qui ont des problèmes d’ordre psychosociale a été faite. Au total, 3.341 bénéficiaires ont répondu à ce programme. Parmi eux, 1.863 se sont révélés comme ayant des troubles psychosociaux et 80 comme étant des malades mentaux. S’agissant de l’assistance aux ex-combattants vulnérables (les femmes, les enfants ainsi que les handicapés), elle bénéficie d’une attention particulière du PDRT, selon le coordonnateur. Il a lancé un appel à ces ex-combattants de ne pas prêter une oreille aux politiciens qui veulent les manipuler. Selon lui, le programme a été bien géré et exécuté et promet que le projet suivra de près pendant la période qui reste les activités génératrices de revenus montées par les bénéficiaires.