Au Burundi, l’opposition propose les conditions de n ?gociations avec le pouvoir

mardi 5 juillet 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Le parti Sahwanya FRODEBU a proposé, le 4 juillet 2011, les conditions de négociations avec le pouvoir de Bujumbura, en réaction à l’appel lancé par le chef de l’Etat burundais aux leaders de l’opposition partis en exil pour revenir au pays et entamer un dialogue avec le pouvoir. « Il y a quand même quelque chose de positif qui change (...). Il faut qu’il y ait un contact entre le président de la République et les politiciens qui sont partis à l’extérieur pour qu’ils puissent discuter sur les conditions d’être présents dans le pays si les négociations doivent avoir lieu à l’intérieur du pays  », propose Frédéric Bamvuginyumvira, le vice-président du parti Sahwanya FRODEBU, parti de l’opposition et dont le porte-parole, en la personne de Pancrace Cimpaye, est parmi ces leaders en exil. Frédéric Bamvuginyumvira dont le parti est membre de la coalition ADC- Ikibiri qui regroupe les principaux partis d’opposition, explique ses propos par le souci de voir le gouvernement négocier avec toute la coalition ADC et non avec la seule partie de l’ADC en exil. « Au niveau de l’ADC, notre souhait est qu’on puisse négocier comme ADC avec le pouvoir et non pas la partition ADC. Il y en a qui sont partis à l’extérieur, il y en a qui sont restés au pays, il faut qu’ils soient ensemble pour qu’on ait quand même une même voix  », a expliqué le vice-président du parti Sahwanya FRODEBU. Le 1er juillet 2011, dans son discours à la nation lors de la célébration du 49ème anniversaire de l’indépendance du Burundi, le président burundais Pierre Nkurunziza avait lancé un appel aux leaders politiques en exil de rentrer pour entamer un dialogue avec le pouvoir et non des négociations comme l’entend le vice- président du FRODEBU Frédéric Bamvuginyumvira.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)