Irrigation agricole rime avec s ?curit ? alimentaire

jeudi 7 juillet 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Le Burundi abrite du 6 au 8 juillet à Bujumbura la 7ième réunion régionale du comité de pilotage du Projet régional de commerce et de productivité agricole. Dans son mot de circonstance à l’ouverture des travaux, la ministre burundaise de l’Agriculture et de l’Elevage, Mme Odette Kayitesi, a indiqué que « l’agriculture dans la région occupe une place de choix par sa contribution aux économies de nos pays mais aussi en tant que principal employeur de la main d’œuvre rurale  ». Au Burundi, a-t-elle poursuivi, « le gouvernement est fortement engagé dans le développement du secteur agricole  » avant d’ajouter que des résultats palpables commencent à se faire voir. En effet, a-t-elle dit, des investissements importants dans l’irrigation et l’intensification agricole sont en cours pour améliorer la productivité et ainsi contribuer à la sécurité alimentaire du pays mais aussi de la région. La ministre de l’Agriculture et de l’Elevage se réjouit de constater que le projet envisage de contribuer à l’analyse des contraintes liées au commerce transfrontalier des produits agricoles. Par ailleurs, des études sur l’identification des projets d’investissement visant à réduire les contraintes liées au commerce régional et des mesures politiques devant les accompagner sont en cours. Le projet a également l’intention de promouvoir les meilleures pratiques dans la collecte des eaux de pluie et de la petite irrigation. Le coordonnateur régional de ce projet, M. Innocent Ntabana, a indiqué que l’objectif de cette réunion est d’analyser les progrès réalisés et échanger sur le plan de travail pour les années à venir. Le but ultime de ce projet, a souligné M. Ntabana, consiste à éradiquer la pauvreté, promouvoir le développement économique et inverser la dégradation de l’environnement. Il a ainsi invité les participants à réfléchir sur les stratégies susceptibles de rendre pérennes les actions du projet après sa clôture. Notons que ce projet est aujourd’hui à 18 mois de sa clôture.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)