L’Association PARCEM plaide pour l’adoption de la Strat ?gie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

mercredi 10 août 2011,par Jean Bosco Nzosaba

L’association Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités e (PARCEM) exhorte le gouvernement burundais à adopter rapidement la Stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Elle a en effet organisé, le 9 août 2011, à l’hôtel Water front (ex-Novotel) un café de presse sur ce document. Cette association le considère comme une feuille de route pour tirer le pays de l’impasse et de la pauvreté. De l’avis du président du PARCEM, M. Faustin Ndikumana, le Burundi vit actuellement une situation où la classe politique diverge sur plusieurs questions intéressant la vie de la nation. A ce climat s’ajoutent les problèmes de gouvernance, de corruption et de droits de l’homme. Cette organisation reconnaît que la majorité de l’opinion nationale et internationale recommande un dialogue. Elle regrette toutefois le fait de rester muet sur des questions pertinentes comme l’agenda du dialogue, les acteurs concernés par le dialogue, et nourrit les spéculations des uns et des autres. Dans son analyse de la situation politique actuelle, le PARCEM trouve que la Stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption est une solution à exploiter. Son contenu résumé en quatre axes à savoir, la gouvernance administrative, la gouvernance économique, la gouvernance politique et démocratique ainsi que la lutte contre la corruption touche toutes les questions de gouvernance, y compris la révision de la loi sur les partis politiques.

 

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