Le droit de savoir des victimes et de toute la communauté Les victimes et/ou leurs familles et leurs proches, de même que toute la communauté qui a subi un traumatisme collectif, ont le droit de connaître la vérité sur les circonstances dans lesquelles les violations ont été commises et en cas de décès ou de disparition, sur le sort qui a été réservé à la victime. Le droit de savoir emporte également la préservation des archives liées aux violations. Le droit des victimes à l’écoute et à la reconnaissance publique de leurs souffrances et des exactions La reconnaissance publique des drames permet aux victimes et à leurs proches de faire et de terminer leur deuil, en même temps qu’elles contribuent à surmonter les traumatismes et la détresse psychologique et morale.