Un parti politique d ?plore les conflits sociaux qui se d ?veloppent dans le pays

lundi 7 novembre 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Le Parti des Travailleurs et de la Démocratie (PTD –Twungurunani) ne fait pas mystère de son indignation par rapport aux « conflits sociaux qui se développent dans le pays  ». Le parti fait allusion aux mouvements de grève qui s’observent dans certains services publics et privés en l’occurrence la grève des magistrats regroupés au sein du Syndicat des magistrats du Burundi (SYMABU) qui entre dans la 3ème semaine pour exiger l’application des accords conclus en 2000 concernant l’application des nouveaux statuts, le paiement de la prime de rendement supprimé en 2007 et le versement des salaires de septembre et octobre 2011. Les travailleurs de la Radiotélévision nationale du Burundi (RTNB) regroupés au sein du syndicat SYRT ayant déclenché un mouvement de grève de 5 jours pour exiger le reclassement professionnel ainsi que le paiement des arriérés relatifs aux augmentations de salaires de 25% qui « ont été accordées à tous les fonctionnaires de l’Etat par les plus hautes autorités du pays  ». Le parti fait également savoir que, dans le privé, les travailleurs de l’Iron steel réclament une convention d’entreprise pour la régulation des relations de travail, pendant que ceux de la MINOLAC (ancien minoterie de Muramvya, entreprise publique privatisée) revendiquent une augmentation salariale. Le PTD soutient les revendications de ces travailleurs et interpelle le gouvernement et les chefs d’entreprises privées pour assurer la paix sociale dans le pays et dans le strict respect des conventions de l’OIT, notamment la Convention 87 sur la liberté syndicale et le droit syndical ainsi que la Convention 98 sur les négociations collectives que le gouvernement lui-même ratifiées.

 

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