Les ministres nouvellement nommés par le chef de l’Etat burundais à savoir le commissaire de police principal Gabriel Nizigama, les ministres des Relations extérieures et de la Coopération internationale Laurent Kavakure, de la Justice Pascal Barandagiye, de la Solidarité nationale , des Droits de la personne humaine et du Genre Clotilde Niragira, du Développement communal Martin Nivyabandi, de l’Energie et des Mines Côme Manirakiza ainsi que celui des Transports, des Travaux publics et de l’Equipement Moïse Bucumi, ont prêté serment le 15 novembre. Devant le chef de l’Etat burundais, M. Pierre Nkurunziza, et le Parlement. La cérémonie a été organisée au Palais des congrès de Kigobe où avaient pris place également tous les hauts dirigeants de la République, en l’occurrence les présidents de l’Assemblée nationale (Pie Ntavyohanyuma) et du Sénat (Gabriel Ntisezerana), les deux vice-présidents de la République ainsi que les ministres. Il y avait également les membres du corps diplomatique et consulaire, les représentants des corps de défense et de sécurité ainsi que le corps judiciaire. Tenant le drapeau national par la main droite, l’autre main levée, chaque ministre devrait déclarer : « Devant le président de la République, devant le Parlement, moi … je jure fidélité à la Charte de l’unité nationale, à la Constitution et à la loi. Je m’engage à consacrer toutes mes forces à défendre les intérêts supérieurs de la nation, à promouvoir l’unité et la cohésion du peuple burundais, la paix et la justice sociales dans l’accomplissement des fonctions qui me sont confiées. Je m’engage à combattre toute idéologie et pratique de génocide et d’exclusion, et à promouvoir et défendre les droits et libertés de la personne et du citoyen  ». Après avoir prononcé ce serment, chaque ministre se dirigeait devant les membres de la Cour constitutionnelle qui le recevait pour l’apposition d’une signature.