La Ministre burundaise des Télécommunications, de l’Information, de la Communication et des Relations avec le parlement, Concilie Nibigira, était au sénat, ce 8 décembre pour répondre aux questions des sénateurs dans le cadre du suivi de l’exécution du budget 2011.

Elle a essentiellement planché sur des questions relatives au projet d’installation du câble à fibre optique, aux problèmes d’interconnexion qui existent entre les différentes compagnies de téléphonie mobile, à l’état d’avancement de la création du fonds d’appui aux médias ainsi qu’à la situation conflictuelle entre le gouvernement et les organes des médias.

Les travaux de construction pour l’installation du câble à fibre optique, qui dureront deux ans, pourraient démarrer avec l’année 2012. Une entreprise chinoise qui a gagné le marché a déjà amené les premiers matériels. Sur un devis de plus de 17.628.000 dollars, la Banque mondiale a déjà versé une contribution de 10,5 millions dollars. Après la signature du partenariat entre l’Etat et les sociétés privées de télécommunications, à savoir Leo, Africel, Econet, Onatel et Cbinet, ces dernières s’apprêtent déjà aux garantis exigés. Les problèmes d’interconnexion sont notamment liés à l’augmentation de la clientèle (actuellement plus de deux millions de clients), à la concurrence dont l’augmentation des lignes perturbent les fréquences, ainsi qu’au recouvrement forcé pour des paiements qui se font entre les différentes compagnies. Quant au fonds d’appui aux médias, il est bien prévu dans la loi des Finances, exercice 2012.

La séance s’est clôturée sur des recommandations, notamment la réouverture de l’Ecole de journalisme, le développement du droit de réponse chaque fois qu’il s’avère nécessaire, l’octroi d’un appareil de contrôle du trafic des télécommunications pour pouvoir faire payer correctement les taxes aux sociétés en la matière.