Le pr ?sident de l’APRODH compara ?t devant le substitut du procureur en mairie de Bujumbura

mardi 14 février 2012,par Jean Bosco Nzosaba

M. Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), a comparu, le 13 février 12, devant le substitut du procureur en mairie de Bujumbura. A la fin de l’interrogatoire, le président de l’APRODH a indiqué à la presse qu’il avait eu à répondre à une convocation reçue jeudi dernier, sans toutefois connaître le motif. « Ce n’est que devant le substitut du procureur que j’ai appris que j’avais été convoqué sur plainte d’un certain Josué du Service national des renseignements (SNR)  », a-t-il souligné. Ce dernier s’est plaint contre des accusations du président de l’APRODH, selon lesquelles il aurait torturé un étudiant de l’université du Burundi, M. Pacifique Ndayisaba. M. Mbonimpa a nié toutes les allégations portées contre lui, mais il reconnaît avoir demandé lors d’une réunion avec les militants des droits de l’homme et à laquelle participaient des agents du SNR, de suivre de près le dossier concernant ces cas de tortures évoqués par l’étudiant Pacifique Ndayisaba. « C’est par les médias que j’ai appris ces cas de tortures et c’est aussi par la radio que le prénom de Josué a été entendu, j’ai d’ailleurs promis d’apporter au substitut du procureur en mairie de Bujumbura des éléments sonores qui prouvent que c’est l’étudiant Pacifique Ndayisaba qui a accusé Josué  », a clairement expliqué le Président de l’APRODH avant d’ajouter : « A l’APRODH, nous étions prêts à aider l’étudiant à porter plainte contre l’agent du SNR  ». Il indique, cependant, qu’il ne sait pas où se trouve l’étudiant en question.

 

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