Communiqué de presse
Le débat sur le fléau de corruption qui gangrène les services publics au Burundi bat son plein, particulièrement en cette période où le Président de PARCEM, Faustin Ndikumana, a été mis au noir pour avoir dénoncé l’opacité qui entoure les recrutements au ministère de la Justice.
Ce n’est plus qu’un secret de polichinelle, un relent de corruption est plus que jamais perceptible dans la quasi-totalité des services. Même le Gouvernement le reconnaît sans ambages ; c’est ainsi qu’il s’est fermement engagé à juguler ce phénomène par la politique de tolérance zéro en matière de corruption et de malversations économiques.
Mais malgré l’évidence de la corruption, rares sont les responsables administratifs qui reconnaissent ouvertement que leur parcelle de pouvoir est frappée.
C’est pourquoi l’Observatoire de l’Action Gouvernementale salue chaleureusement le courage et la franchise du Porte-parole du ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, qui, sans accuser personne, a affirmé sans détour que les services de santé sont aussi minés par ce mal ravageur. C’était le 15 février 2012.
L’OAG profite de cette occasion pour exhorter tous les autres ministères à lui emboiter le pas afin de pouvoir débusquer, châtier les corrompus/corrupteurs et assainir ainsi les services publics pour l’intérêt général du citoyen.
L’Observatoire de l’Action Gouvernementale demande au Gouvernement de garantir la protection de tous ceux qui s’engagent dans cette croisade citoyenne pour l’aider à relever ce vaste défi.
C’est aussi pour cette même raison que l’OAG réitère son soutien au Président de PARCEM dans son noble combat et demande sa libération immédiate.
Pour l’Observatoire de l’Action Gouvernementale
Gertrude KAZOVIYO
Vice-Présidente