Responsabilisation des directeurs de d ?partements de l’administration publique

mardi 18 septembre 2012,par Jean Bosco Nzosaba

Le ministère en charge de la Bonne gouvernance et de lutte contre la corruption a organisé mardi 18 septembre 2012, le 4ème atelier d’opérationnalisation de la Stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Cette rencontre rassemble pour deux jours les directeurs des départements de l’administration publique des ministères en charge des Affaires de la communauté est Africaine, de la Jeunesse, des sports et de la Culture, de la Solidarité nationale, des Droits de la personne humaine et du Genre ainsi que ceux du ministère des Télécommunications, de l’information, de la communication et des relations avec le Parlement. Elle se veut un cadre de réflexion et d’échanges sur les questions préoccupantes de bonne gouvernance. Il s’agit notamment de la lutte contre la corruption, le renforcement de la redevabilité et l’amélioration de la performance au sein de l’administration publique. Dans son discours de lancement des activités de l’atelier, M. Norbert Ntiharirizwa, Assistant du ministre en charge de la Bonne gouvernance, a rappelé que l’atelier, comme les trois derniers autres du genre déjà organisés, se place dans le cadre d’une série d’ateliers de responsabilisation des cadres des services de l’administration publique conçus par le ministère. Il a par ailleurs souligné que les thèmes abordés dans cet atelier s’inspirent des principaux objectifs assignés à la Stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Ils permettront ainsi aux participants de prendre connaissance de cet outil de l’orientation stratégique en matière de la consolidation de la bonne gouvernance. Selon M. Ntiharirizwa, l’atelier adopte une démarche d’animation introspective. Ainsi, chaque participant est invité à s’interroger sur l’image que l’opinion se fait de son secteur de travail, de lui-même et de ses collaborateurs ainsi que la qualité de leurs prestations. C’est dans cet ordre d’idées qu’il les a exhorté à faire un examen de conscience sans complaisance et au besoin, de se remettre en cause pour adopter de nouveaux comportements dans l’exercice de leurs fonctions. « Que votre leadership transformateur serve dès lors de base aux différentes initiatives de lutte contre la corruption, de l’amélioration de la performance et de la redevabilité dans vos départements respectifs  », a-t-il interpelé.

 

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