R ?union extraordinaire du Forum politique du groupe de coordination des partenaires

vendredi 14 décembre 2012,par Jean Bosco Nzosaba

Le deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Gervais Rufyikiri a présidé mardi à Malabo en Guinée équatoriale, la réunion extraordinaire du Forum politique du groupe de coordination des partenaires (GCP), une réunion organisée dans le cadre du suivi de la Conférence de Genève sur le Burundi, tenue en octobre 2012 en vue de la mobilisation des ressources nécessaires pour le financement du Cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté, deuxième génération (CSLP II). Dans son allocution, la coordinatrice résidente des agences du système des Nations Unies au Burundi, Mme Rosine Sori-Coulibaly, a félicité le Burundi pour la réussite de la Conférence de Genève et a émis le souhait de voir la confiance du Burundi envers ses partenaires au développement se renforcer en honorant notamment les engagements de Genève. Elle a en outre annoncé que le système des Nations Unies va consacrer une enveloppe de 615 millions de dollars en vue de la mise en œuvre de la Stratégie intégrée d’appui des Nations Unies au Burundi pour la période 2012-2016, une stratégie qui résulte d’une révision de celle de 2010-2014, dans le souci de prendre en compte les nouvelles priorités nationales consignées dans le CSLP II. Mme Sori-Coulibaly a invité tous les partenaires techniques et financiers (PTF) à rendre leurs appuis plus prévisibles dans le but d’appuyer d’une façon consistante les efforts du Burundi en matière de développement. Elle a réitéré l’engagement et la détermination du système des Nations Unies à continuer à appuyer le Burundi sur la voie du développement, en accompagnant la mise en œuvre du CSLP II, en vue d’atteindre une croissance accélérée et génératrice d’emplois. Dans son allocution de circonstance, M. Rufyikiri a remercié les partenaires techniques et financiers, la société civile et le secteur privé pour avoir soutenu le Burundi lors de la Conférence de Genève, ajoutant que le pays a besoin des appuis substantiels pour la mise en œuvre du CSLP II. Il a en outre confié que le Burundi est déterminé à poursuivre la collaboration avec tous les acteurs, en vue de la mise en œuvre du CSLP II dans des conditions optimales. Il a invité les PTF à ne pas se laisser informer par des opinions partisanes, car le Burundi a fait des progrès très remarquables dans la lutte contre la corruption. A ce sujet, le deuxième vice-président a mis en exergue quelques actions réelles et visibles qui ont été menées dans le but de lutter contre la corruption, en l’occurrence la garantie de traçabilité des recettes publiques vers le compte unique du trésor public, la non existence des cas de plaintes des malades qui sont obligés de payer des pots de vin pour bénéficier d’un service dans les structures sanitaires, des marchés attribués à gré-à-gré qui ont été sensiblement réduits, des comités de lutte contre la corruption et les malversations économiques et financières qui sont opérationnels dans tous les ministères pour ne citer que ceux- là . C’est à cet égard que M. Rufyikiri a déploré l’affirmation du dernier rapport de Transparency International qui montre que le Burundi n’a pas avancé dans cette lutte, alors que d’autres rapports publiés par la même organisation classaient le Burundi parmi les premiers pays de la Communauté est africaine où l’indice de perception de la corruption est faible. Le deuxième vice-président a demandé aux PTF et aux ambassadeurs de transmettre à leurs sièges et dans leurs pays respectifs la réalité du pays. Il a réitéré la détermination des autorités burundaises à continuer sur la même voie, afin d’éradiquer complètement la corruption et atteindre le développement du Burundi et des Burundais. Au cours de cette réunion extraordinaire du Forum politique du GCP, le secrétaire permanent du Comité national de coordination des aides et la coordinatrice résidente des agences du système des Nations Unies au Burundi ont respectivement présenté la feuille de route du suivi de la conférence de Genève et la stratégie intégrée d’appui des Nations Unies au Burundi pour la période 2012-2016.

 

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