Journ ?e parlementaire sur la gestion des ressources naturelles au Burundi
vendredi
21 juin 2013,par
Jean Bosco Nzosaba
Une journée parlementaire sur la gestion des ressources naturelles au Burundi a été organisée jeudi à l’intention des parlementaires, des gouverneurs des provinces qui connaissent l’exploitation minière et quelques membres de la société civile pour des informations et des échanges sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Cette activité est organisée au moment où le parlement se prépare à la révision du Code minier. Ce Code a pour objet de promouvoir les investissements et permettra aux autorités du pays d’assurer la bonne gestion des ressources naturelles. Les parlementaires seront en effet outillés pour préparer et analyser objectivement et avec clairvoyance le projet de loi portant révision du Code minier mais aussi d’autres projets de loi ou protocoles relatifs à la bonne gouvernance et à la gestion efficace des ressources naturelles, a indiqué le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, M. François Kabura. La révision dudit Code va se référer sur des textes de loi à savoir les conventions, les protocoles nationaux et internationaux ayant pour objet de promouvoir les investissements dans le secteur minier. Les échanges ont porté sur quatre thèmes à savoir les outils nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, l’état des lieux de l’exploitation minière artisanale, l’impact environnemental de l’exploitation minière artisanale au Burundi ainsi que le rôle des parlementaires dans la sensibilisation de la population contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Le texte le plus important est le mécanisme de certification, selon le coordinateur national de la Conférence internationale des pays des Grands Lacs (CIRGL), M. Gaspard Kabura. Pour lui, les participants à cette journée d’échange doivent encourager les exploitants miniers artisanaux à respecter les textes relatifs à la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Le contenu de ce thème « les outils nationaux et internationaux » a été tiré dans le protocole adopté le 30 novembre à Lusaka en Zambie par les chefs d’Etats et de Gouvernements. Ce protocole vise à mettre de l’ordre dans l’exploitation mais avec souveraineté de chaque pays membre pour que les exploitants eux-mêmes en tirent profit.