Les avanc ?es du Burundi dans l’autonomisation de la femme burundaise

mercredi 10 juillet 2013,par Jean Bosco Nzosaba

Le 1er vice-président de la République, M. Térence Sinunguruza a reçu en audience, ce mardi 9 juillet, Mme Christine Musisi, directrice régionale de l’ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Est et australe avec son siège à Nairobi. Les échanges entre les deux personnalités étaient centrés sur des thèmes liés à la promotion des droits de la femme en matière économique, politique, sociale et sécuritaire. Selon Mme Catherine Mabobori, chargée de la Communication à la 1ère vice-présidence de la République, M. Sinunguruza a briffé son hôte sur le pas franchi par le Burundi dans la promotion des droits de la femme par rapport à ces thèmes. Le 1er vice-président a indiqué à ce cadre de l’ONU-Femmes que dans le domaine de la politique, la femme burundaise est aujourd’hui représentée à hauteur de 46% au Sénat, à plus de 30% à l’Assemblée nationale et au gouvernement. De son côté, Mme Musisi a apprécié l’engagement et les efforts consentis par le Burundi dans l’autonomisation de la femme burundaise et de l’égalité des genres. « Nous voyons des résultats palpables dans le domaine de leadership des femmes en ce sens que le Burundi a dépassé les quota de 30% de représentation des femmes dans les institutions étatiques  », a souligné la représentante régionale de l’ONU-Femmes. Elle est également encouragée par le fait que le ministère en charge des questions du Genre et la banque nationale ont commencé leur engagement à développer l’autonomisation de la femme burundaise par le soutien de ses activités économiques. Ainsi, les femmes auront des facilités d’accès au crédit, et le cadre légal est en processus d’être amélioré. Une raison pour cette femme de nationalité ougandaise de déclarer que l’ONU-Femmes est prête à prendre en considération les priorités qui seront mises en avant par le gouvernement du Burundi et qu’elle va les intégrer dans son plan d’action stratégique qui sera élaboré pour la période allant de 2014 à 2017. Plus précisément, cette agence des Nations Unies, créée pour faire avancer les droits de la femme, s’est engagée à maintenir sa collaboration avec les ministères en charge des questions du genre, de défense et de sécurité publique, de leadership et de bonne gouvernance afin de permettre à la femme de participer pleinement et activement dans tous les aspects de la vie nationale.

 

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