RAPATRIES

Synergie pour le rapatriement des Burundais vivant en Tanzanie.

jeudi 13 mars 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura le 13 mars 2008 (www.oag.bi)-Il faudra près de 50 milliards de francs burundais pour rapatrier et réinstaller les 46000 Burundais qui vivaient en Tanzanie depuis plus de 35 ans. Leur mouvement de retour au bercail a été enclenché le 12 mars dernier. Plusieurs organisations se grouillent pour les aider à se stabiliser économiquement. C’est ainsi qu’ils bénéficient, à l’instar des autres réfugiés, de six mois de ration alimentaire. Il s’agit d’une décision qui a été collégialement prise par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) ainsi que d’autres organismes impliqués dans ce projet de rapatriement, de réinsertion et de réinstallation de ces Burundais ayant choisis de mettre fin à leur long exil tanzanien. Dès qu’ils arrivent aux villages, plusieurs Organisations Non Gouvernementales s’attellent à leur prise en charge, sous des aspects variés : Le HCR et le PARESI qui pilotent ledit projet s’engagent aussi à mettre à leur disposition les moyens financiers, les listes d’identification ainsi que l’octroi des attestations de reconnaissance. Le volet distribution des vivres au niveau des ménages est, quant à lui, une affaire du PAM et du CD-CARITAS. Mais avant cela, l’agence allemande GTZ s’acquitte, bien sûr, du transport de ces rapatriés et de leurs biens, pendant que les malades, les personnes âgées ou vulnérables sont aux mains des organisations IRC et AHA. Pour boucler la boucle, l’ACORD Burundi planche sur leurs dossiers liés aux problèmes fonciers et à la justice en général. Reste que c’est au niveau de la COOPEC qu’est gérée la pécule de 50 000 francs burundais qu’ils reçoivent dès leur arrivée.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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