La situation de l’Amisom au cœur des discussions entre ministres de la D ?fense

lundi 28 septembre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

La situation des militaires ougandais et burundais en mission de paix à Mogadiscio reste préoccupante en raison de la recrudescence des attentats terroristes constamment perpétrés les islamistes. La semaine dernière, les ministres de la Défense de l’Ouganda, du Burundi et de la Somalie sont réunis à Kampala en Ouganda pour discuter du contexte dans lequel opère la force de paix de l’Union africaine (UA) en Somalie. Cette rencontre s’est déroulée dans la plus grande discrétion pour des raisons de sécurité. Même le lieu des discussions est gardé secret. Selon un haut responsable militaire ougandais, les chefs d’état-major des trois pays y participent au côté de leur ministre respectif. Cette réunion intervient une semaine après un double attentat suicide à la voiture piégée contre le siège de l’AMISOM à Mogadiscio. Revendiqué par les insurgés islamistes shebab, l’attaque avait fait 21 morts, dont 17 militaires de l’AMISOM, et parmi eux le numéro deux de la force, un général burundais. Les insurgés ont depuis lors appelé à de nouvelles attaques contre la force de paix africaine, prise à partie presque quotidiennement dans les rues de la capitale somalienne. Le Burundi et l’Ouganda, rappelle-t-on, sont les seuls pays à contribuer à l’AMISOM qui totalise 5.000 hommes, loin des 8.000 promis lors de son lancement en mars 2007. Bujumbura et Kampala demandent aujourd’hui, avec l’UA, un renforcement du mandat de la force.

 

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