Le s ?nat burundais planche sur la TVA et le TEC

jeudi 3 décembre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

La ministre burundaise des Finances, Clotilde Nizigama, été invitée pour un grand oral, le 2 décembre 09, au sénat. Elle devrait en effet faire face au feu des questions des sénateurs par rapport à l’effet de la mise en application des lois sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et le tarif extérieur commun (TEC). Cela fait quatre mois que cette nouvelle taxation. Le questionnement des sénateurs s’articulait sur l’éradication de la fraude exacerbée par un tas de dossiers récents comme celui lié aux camions en provenance de la Tanzanie qui ont déchargé dans des endroits non reconnus par les services de douanes, la motivation (10% du montant qui devrait être payé à la douane) prévue pour les personnes qui osent dénoncer les cas de fraudes, la mise sur pied de l’Office burundais des recettes (OBR), toute la structure sera mise en place au plus tard fin mars prochain, etc. Par rapport à toutes ces interrogations, la ministre est plutôt rassurante : les services habilités sont à pied d’œuvre pour traquer les fraudeurs et ceux qui les dénoncent sont encouragés. C’est ainsi que l’OLUCOME (Observatoire de lutte contre les malversations économiques) qui dénonce beaucoup de cas et encaisse des montants chaque fois que les dossiers aboutissent. Au sujet du nouvel Office des recettes, les sénateurs recommandent la transparence au recrutement pour éviter les erreurs commises lors de la mise en place de l’Inspection générale de l’Etat. Selon la ministre des Finances, ce travail se déroule déjà normalement, le conseil d’administration et le commissaire général adjoint étant déjà en place.

 

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