Le II ?me Vice-Pr ?sident promet une prochaine lib ?ralisation de la commercialisation du sucre

vendredi 16 février 2007,par oag

Le deuxième Vice-Président du Burundi, M. Gabriel Ntisezerana, a indiqué ce jeudi 15 février 2007 à la presse que la commercialisation du commerce allait être de nouveau libéralisée dans un proche avenir. Il a fait cette déclaration lors de la cérémonie de remise et reprise avec la vice-présidente sortante Marina Barampama.

M. Ntisezerana a précisé que tous les commerçants qui remplissent les conditions exigées vont pouvoir s’approvisionner directement à la société sucrière du Moso(SOSUMO).

Rappelons que le nombre de commerçants grossistes s’élevait à environ 150 jusqu’à l’avènement au pouvoir du parti Cndd-Fdd. Quelques semaines après cet avènement, la ministre du commerce et de l’industrie de l’époque avait restructuré le circuit de distribution, et le nombre de grossistes qui s’approvisionnent à la SOSUMO avait été ramené à 6.

Les anciens grossistes avaient en vain protesté contre cette mesure qui les discriminait et qui accordait tous les avantages à 6 grossistes membres du parti au pouvoir.

Cette mesure a suscité diverses réactions. Un représentant de ces grossistes, cité par la radio nationale, a exprimé sa satisfaction suite à cette mesure.

Pour sa part, le secrétaire général de l’ABUCO(Association burundaise des consommateurs) cité par la même station , a indiqué que cette mesure allait permettre aux consommateurs d’avoir accès à ce produit devenu rare depuis plusieurs mois. Mais il a recommandé au gouvernement de renforcer la surveillance des frontières pour éviter que le sucre ne soit frauduleusement exporté dans les pays voisins.

Enfin, le secrétaire général de la chambre de commerce, de l’industrie, de l’agriculture et de l’artisanat , M. Cyrille Sigejeje, a réagi à cette annonce en déclarant qu’elle était bonne en soi, mais qu’il y a encore un problème qui fait qu’il y ait toujours des spéculations autour du commerce du sucre. Il s’agit de la fixation du prix du sucre par l’Etat. Pour M. Sigejeje, le prix du sucre devrait être libéralisé à l’instar d’autres produits vivriers.

jpk

 

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