Bujumbura le 27 février 2008 (www.oag.bi)Mme Immaculée Nahayo, ministre burundaise de la Solidarité, du Rapatriement et de la Reconstruction Nationale rentre d’une visite dans le camp des réfugiés burundais installés à Rukore en Tanzanie. Le site sera démantelé le 15 mars prochain. Les Burundais sont donc sommés de regagner leurs pénates sans autre forme de procès. Et comme l’ont déjà annoncé les autorités tanzaniennes, tous les camps des réfugiés burundais ayant pris refuge en Tanzanie dans les années 1993 seront fermés d’ici la fin de cette année. La Tanzanie se montre, en revanche, plus indulgente en vers les réfugiés de longue date, partis en l’occurrence dans les années 1972. Ceux d’entre eux qui ne pourront pas regagner leur pays ont le droit de demander la naturalisation. La ministre Ngendahayo reconnaît que ce reflux massif et simultané des rapatriés ne sera pas facile à contenir, amis, estime-t-elle, ce sont des Burundais qui rentrent chez eux et le pays n’a d’autres choix que de les accueillir avec les moyens de bord. Pour rappel, plus de 330.000 réfugiés burundais sont encore en terre tanzanienne.

D/J-Bosco Nzosaba.