SECURITE

Commission V ?rit ?/R ?conciliation : la petite id ?e de l’Archev ?que de Gitega.

vendredi 7 mars 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura le 7 mars 2008 (www.oag.bi)-Dans le contexte actuel de recrudescence de violences et d’insécurité au Burundi, enclencher le mécanisme de justice transitionnelle dans le cadre précis de la Commission Vérité/Réconciliation serait synonyme de mettre la charrue avant les bœufs. Car la population a encore l’esprit doublement troublé par les attaques des combattants FNL et des bandits armés de tous poils. C’est en substance le point de vue de Monseigneur Simon Ntamwana, Archevêque du diocèse de Gitega (centre du Burundi). « C’est évident que cette commission ne pourrait pas bien accomplir sa mission tant qu’il y a toujours de l’insécurité dans le pays  », a indiqué Monseigneur Simon Ntamwana, au cours d’une conférence publique organisée e 06 mars dernier, par la Conférence des Evêques du Burundi dans le Cadre du projet Ecoute et Guérison des Mémoires vers la Réconciliation au Burundi. Il estime plutôt qu’il est urgent de mettre un terme à la criminalité et aux autres formes de violences faites à la population. « Les Burundais ne peuvent pas dire la vérité sur les crimes commis alors qu’il y a un mouvement armé encore actif qui sème la terreur au sein de la population  », conclut-il. Quant à Sœur Jeanne Nyanduruko, coordinatrice du projet, elle lance un appel au gouvernement et aux autres bienfaiteurs pour venir en aide aux personnes traumatisées par la guerre qui secoue toujours le Burundi.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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