SOSUMO

Acc ?s de patriotisme chez le personnel de la SOSUMO.

mardi 27 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Après avoir déclanché un mouvement de grève de plus de dix jours, les travailleurs de la société sucrière de Moso ont décidé de reprendre le travail le 26 mai denier. Sans aucune réponse aux questions fondamentales qui les avaient conduits à l’arrêt de travail.

Mais, disent-ils, simplement mus par un esprit patriotique. Car en raison de la durée prolongée de la grève, les pertes n’arrêtaient pas de s’accumuler au niveau de cette unique société de production du sucre dans le pays. Le Syndicat des travailleurs de l’industrie sucrière (SYTIS) a donc mis provisoirement fin au mouvement.

Pour limiter les dégâts au niveau de la société tout en donnant du temps aux autorités hiérarchiques pour satisfaire à leurs revendications. Ils réclamaient, entre autres, la réintégration au service, des quatre leaders syndicaux récemment licenciés « pour fautes lourdes  » et la clarification sur les conditions de licenciement d’une partie du personnel qui n’intéresseraient pas le repreneur en cas de privatisation de cette société.

Car la SOSUMO serait à deux doigts d’une cession aux privés. La ministre burundaise du Commerce et de l’Industrie a donc trente jours pour décider, sans quoi le même syndicat reprendra son mouvement de grève, sans autre préavis.

 

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